6. Harmonisations de lieux : Prendre ma place

Je prends mon territoire … !

Voici un nouvel extrait d’harmonisation sur le thème de la pollution de territoire.

Je vous présente le travail fait avec Tatiana sur 3 séances, chacune à 10 mois d’intervalle.

Tatiana

Première séance :

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moutons

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Voici sa problématique :

Tatiana et son mari habitent cette ferme, achetée ensemble, depuis le 22 décembre 2004, date qui marque aussi pour Tatiana son installation professionnelle comme agricultrice bio, travail qui est un rêve d’enfance. Sa nature profonde est un besoin d’espace, de nature protégée, à l’écart de la pollution humaine. Cette propriété est composée d’une maison principale, d’une autre maison transformée en 3 appartements et de bâtiments à usage agricole, ainsi que de terres pentues qui accueillent un troupeau de moutons et des vergers.

Le couple a 3 enfants : un garçon de 19a, une fille de 17a et un garçon de 13a.

Mais ce couple est en rupture depuis une semaine. Tatiana habite la maison et son mari, qui travaille en extérieur, occupe maintenant un des appartements voisins. La semaine précédente a été pour Tatiana l’occasion, pour la première fois, d’une retraite pour elle-même dans la pratique du Yoga, retraite qui lui a permis de faire le point par rapport à sa vie à la ferme avec des prises de conscience accompagnées de malaises variés, comme des signaux d’alerte.

Tatiana souhaite l’harmonisation de sa maison pour comprendre ce qui ne va pas dans sa vie.

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La séparation est décidée mais elle n’est pas nette puisque le couple vit encore ensemble sur le même lieu, ce qui montre que Tatiana a des difficultés à trouver et à prendre sa place ici, et révèle déjà une problématique de territoire. Elle a dû aller ailleurs, à l’extérieur, pour expérimenter un contact avec elle-même.

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Le travail commence à la porte de la cave (le sous-sol symbolise le lien à la terre, au féminin profond) pour demander un premier soin à la lignée féminine de Tatiana.

Ce soin révèle une inversion des polarités, c’est-à-dire que le féminin de Tatiana est sur son côté droit au lieu du gauche. Elle a donc coupé le lien à sa lignée et s’est construite uniquement avec sa part masculine. Des éléments étaient déjà révélateurs : un choix de vie dans un métier *ancestralement* masculin, la dominante yang dans la vie de Tatiana qui assume seule depuis toujours les prises de décisions à la maison. L’inversion (inconsciente) s’est faite parce que l’héritage issu de la lignée féminine était trop lourd à porter.

Le nettoyage énergétique remet en place les polarités : féminin à gauche et masculin à droite.

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Ce nouvel équilibre va permettre à Tatiana de libérer enfin sa part de féminité jusqu’ici en souffrance, en acceptant enfin de se relier à l’énergie ancestrale féminine vitale, de libérer ses émotions et de s’apporter la compassion et la reconnaissance dont elle a besoin.

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Le travail nous emmène dans la salle, devant l’armoire (symbolique des secrets de famille). La pollution est celle de l’Âme bloquée d’une femme de 19a, décédée en 1750 d’une maladie respiratoire. Les problèmes aux poumons révèlent des difficultés par rapport à la valeur de soi, à son territoire, à la justice, à « exister ». Pour cette Âme, il s’agirait d’une grosse difficulté relationnelle avec des parents autoritaires qui « l’étouffaient » et voulaient la forcer à travailler comme employée de maison au service d’un couple très négatif pour elle et sans humanité. Elle délivre le message que sa vie est en écho avec celle de Tatiana qui elle aussi a subi abusivement l’autorité de ses parents et la dépendance de son mari.

Le nettoyage énergétique procède au départ de l’Âme.

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Cette présence fait prendre conscience à Tatiana qu’elle a été attirée dans cette maison par cette similitude et que c’est le moment de regarder la vie non plus comme ses parents et son mari le veulent mais autrement, avec ses propres valeurs. Il lui faut reconquérir son territoire. La séparation de son couple était une étape essentielle. D’autres pollutions d’encombrement de son espace maison seront aussi évacuées dans cette séance. Mais la priorité de son travail personnel est de reprendre sa dimension de femme.

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Deuxième séance :

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pruniers

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En ces 10 mois, les choses ont bien changé :

Tatiana est maintenant divorcée et son ex-mari a quitté l’appartement voisin qu’il occupait juste après leur séparation mais elle a beaucoup de mal à faire le deuil de sa relation, du projet de vie qui l’accompagnait et de son idéal de la famille. Elle a un nouveau compagnon depuis 6 mois, mais dans une relation passagère considérée comme un « pansement » de transition.

Ses locataires ne la satisfont pas : un couple de personnes âgées assistées, vivant dans la misère et la saleté; un couple avec un enfant générant un ressenti d’envahissement; le 3ème libre actuellement mais occupé avant par des personnes à problèmes. Il semble à Tatiana qu’elle n’attire que des personnes en difficulté.

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Cet état des lieux témoigne bien de cette problématique de territoire encore envahi.

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Le travail commence à l’extérieur à la cave, au captage de la source et révèle une pollution d’envoûtement par une mémoire karmique.

Les baguettes matérialisent une sorte de ”cage” autour de Tatiana car son âme était précédemment dans l’incarnation d’une femme juive enfermée à Auschwitz et qui a ressenti une grande colère face à ces juifs qui se sont laissés exterminer. Le travail qui suit est l’évacuation de cette mémoire à l’extérieur du tracé, et la dissolution de l’espace d’*emprisonnement*.  Le retour au captage de la source montre que la pollution est dissoute. Le travail suivant enlève une pollution de maltraitance d’animaux dans la grange, puis une pollution de magie noire laissée par un ancien couple de locataires, une pollution magnétique laissée par la mère de Tatiana qui a séjourné dans un des appartements, enfin une pollution mentale de malédiction posée par l’ex-mari avant son départ.

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Ces pollutions avaient envahi jusqu’ici le territoire de Tatiana parce qu’il était vacant mais lui interdisaient aussi l’accès à l’intérieur d’elle-même car elle n’y trouvait que la non-vie, l’absence de place. Elle ne pouvait donc vivre qu’à l’extérieur. Ces dégagements lui permettront d’avancer vers sa propre identité et d’oser s’investir pour elle.

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Le travail suivant est l’harmonisation de sa lignée féminine pour nettoyer les fardeaux des mémoires ancestrales dont Tatiana a hérité et qui squattaient aussi son territoire. Il est en continuité de celui de la séance précédente où elle a d’abord accepté sa polarité.

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Tatiana retrouve ainsi le lien avec l’énergie féminine vitale de sa lignée.

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Puis, c’est un soin de son aura : les baguettes repèrent dans la couche mentale une faille occupée par une grosse entité de possession qui date de 1990. Tatiana avait alors programmé un voyage en Nouvelle-Zélande où elle voulait vivre une année, mais 3 jours avant le départ, sa mère a refusé, a fait annuler le voyage et l’a obligée à aller dans une école préparer un BTS de commerce international.

Cette faille est située au niveau de la hanche gauche . Au niveau symbolique, la hanche représente le fait de s’élancer dans la vie et aussi la détermination qu’on y met. Le côté gauche est celui du féminin.

L’entité a 3 racines. La 1ère remonte à la nuque dont la symbolique est de permettre à la tête de regarder vers les différentes options de sa vie. La 2ème remonte à la gorge dont la symbolique est le centre de l’expression, de la créativité, de l’affirmation. La 3ème remonte la colonne au niveau des omoplates, fait un tour du corps au niveau des épaules, revient dans le dos et remonte à la nuque.

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Cette entité a empêché Tatiana de faire des projets, d’exprimer sa créativité, d’agir selon sa personnalité profonde; elle était ficelée dans la pollution d’envahissement du territoire, comme si on voulait le lui prendre : son ex-mari, ses locataires, sa mère. L’enlèvement de ces pollutions dégage un formidable espace dans le territoire de Tatiana, avec enfin une respiration possible. 

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Troisième séance :

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coquelicots et bleuets

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Le bilan des 10 mois écoulés est très positif :

Les locataires polluants sont partis et la maison annexe est enfin libre pour de nouveaux projets. Elle est à restaurer.

Mais une problématique ancienne est encore à gérer :

Après le divorce se pose la gestion du partage des enfants, la relation avec leur père, sa nouvelle compagne et les jeunes enfants de celle-ci. Tatiana vit difficilement le fait d’être remplacée et se sent trahie de nouveau. En fait, le deuil de son mariage est encore en souffrance.

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A cette étape, Tatiana voudrait savoir quelle est cette présence dans la maison qui l’empêche de se sentir chez elle et trouver le sens de sa vie jusqu’ici entièrement consacrée à sa famille.

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Les baguettes nous emmènent à la première entrée de la propriété pour y enlever la pollution de l’Âme bloquée d’un fœtus garçon décédé en 1993 à 4 jours de gestation, frère jumeau de Louis, fils aîné de Tatiana. Ce décès étant inconnu, le deuil ne peut être fait et encombre Tatiana d’une culpabilité maternelle qui attire autour d’elle des personnes dépendantes pour qu’elle puisse les materner.

Le nettoyage énergétique libère l’Âme et Tatiana qui peut maintenant se centrer sur elle-même et ses besoins. (A noter: la chambre de Louis qui est en cours de restauration.)

A la deuxième entrée, il faut enlever la pollution de l’Âme bloquée d’un fœtus fille décédé en 1994 à 3 mois de gestation par avortement, enfant de son amie Géraldine. Cette Âme s’est accrochée à celle du fœtus précédent pour renforcer la problématique et ainsi son repérage.

Le nettoyage énergétique complète et renforce le précédent.

Le travail suivant est un rituel pour rétablir la place de chacun dans la maison : Tatiana la mère d’un côté et les enfants en face d’elle et non à côté, ce qui permet la circulation normale de l’énergie ancestrale de la mère vers ses enfants.

Enfin, c’est la révélation d’une pollution par un secret de famille sur une aïeule de la 7ème génération de la lignée féminine concernant le décès de son bébé adultérin caché dans une armoire. Transmise sur toutes les femmes, elle génère une culpabilité à expier en sacrifiant sa féminité, car celle-ci apporte le malheur.

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Le nettoyage énergétique par un rituel restitue complètement sa vraie place à Tatiana en chassant l’aïeule. C’est cette présence qui est ressentie dans la maison. Et c’est elle qui a généré les autres pollutions pour mener la compréhension jusqu’à elle et libérer le mal-être profond du féminin de Tatiana lié à la maternité. Ce travail libère aussi Tatiana du deuil de sa vie avec son ex-mari, car elle trouve enfin sa vraie dimension.

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On peut repérer que Tatiana a bien récupéré son territoire puisque tous ceux qui gravitaient autour d’elle sont partis. Les pollutions d’âmes bloquées sont en écho avec le secret de famille. Tout cela constituait le dernier rempart vers sa féminité. L’accès à son intérieur est libéré.

Elle peut entreprendre sa reconstruction.

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Conclusion :

Trouver sa place est primordial. C’est le fond de nombreuses problématiques. Ne pas se sentir chez soi dans son lieu est révélateur de ne pas être non plus chez soi à l’intérieur de soi. S’accueillir pleinement libère une force vitale essentielle dans un élan de joie profonde.

Mais pour ce but, un repérage sincère des obstacles est indispensable afin d’y mettre du sens pour ensuite permettre le nettoyage et enfin s’ouvrir et équilibrer le masculin et le féminin en soi.

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